Votez pour vos projets préférés !

En mars 2023, le groupe UCPA a lancé un appel à manifestation d’intérêt “des idées pour la transition écologique”. Cette initiative avait pour objectif d’inviter collaborateurs et collaboratrices à concourir pour le financement de projets.

Après un temps d’accompagnement et d’évaluation, 10 projets ont finalement été retenus.

Pour rendre concrète notre volonté d’associer de plus en plus nos parties prenantes à notre démarche de transition écologique, c’est vous qui décidez : vos 3 projets préférés seront financés par l’UCPA cette année !

1 - Un atelier participatif de réparation de raquettes

Outils et consommables pour que les pratiquants (padel, squash, badminton, tennis) réparent, seuls ou aidés, leurs raquettes.

Pour avoir une idée des enjeux :

En France, il se vend 1 raquette de tennis chaque minute. Une partie de ces achats pourrait être évitée. Sans parler des raquettes de squash, badminton et padel.

En quoi va consister ce projet :

Une raquette se répare et peut durer, peu le font. Joue-t-on moins bien avec du matériel réparé ? Pas sûr. Est-ce tentant d’avoir le matériel dernier cri (qui change tous les 2 ans) ? Sans doute.

S'il existait des espaces dédiés, avec du matériel de qualité, aux tarifs accessibles et permettant de réparer soi-même, de remettre en service des raquettes qui traînaient dans des armoires, est-ce que, collectivement, nous ne consommerions pas moins de raquettes ?

C'est l'ambition du projet que porte notre Club le village à Montigny-le-Bretonneux (78) : créer un 1er atelier participatif, accompagner les pratiquants des alentours, voir ce qui marche et ce qu'il faut améliorer, puis partager toutes ces connaissances pour que partout fleurissent des ateliers participatifs.

Cela commence par l'achat du matériel de réparation et de cordage, des outils et des consommables.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Sur le papier, une raquette de tennis, par exemple, peut durer 20 ans (pour un amateur). Chiche ? Nous compterons les achats évités, qui ont pour conséquence du carbone évité et des matériaux moins extraits (pétrole, eau, en tête).

Nous rendrons publique le 'modèle' auquel nous sommes arrivés, pour que fleurissent d'autres ateliers participatifs partout.

2 - Une solution pour réutiliser néoprène et caoutchouc

Combis néoprène, balles de tennis, squash, padel finissent souvent incinérées. Créons un atelier qui traite localement ce problème.

Pour avoir une idée des enjeux :

150 tonnes de néoprène, soit environ 50 000 combinaisons en néoprènes, sont jetées puis brûlées chaque année en France. 14 millions de balles de tennis sont utilisées chaque année en France : moins de 10% sont recyclées.

En quoi va consister ce projet :

En s’appuyant sur les travaux et guides de la communauté DIY (do it yourself, 'faites-le vous-mêmes') Precious Plastics et en s'inspirant du réseau Low Tech Lab, nous voulons créer un atelier semi-professionnel pour broyer le néoprène et le caoutchouc puis transformer ces granulats (par exemple en tapis de fitness).

Semi-professionnel, car nous nous situerons à une échelle locale, inutile en effet de faire parcourir aux balles et aux combinaisons la France en camion.

Semi-professionnel, car nous nous visons, à terme, que cet atelier et les suivants soient participatifs.

Semi-professionnel, car la capacité de l'atelier sera limitée à 50 kg par jour.

Cet atelier 'pilote' sera implanté sur notre village sportif de Bombannes, en Gironde.

La grande inconnue, donc le gros du travail, sera de trouver des débouchés pour les granulats : des poufs (avec des voiles cousues), des tapis de gym ? Nous avons déjà des pistes.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Nous compterons les kilogrammes de matière qui évitent la déchetterie (donc l'incinération).

Nous rendrons publique le 'modèle' auquel nous sommes arrivés, pour que fleurissent d'autres ateliers participatifs partout.

3 - Un kit “transition écologique” pour les animateurs de colos

Tout ce qu’un animateur de colo doit pouvoir partager sur la transition écologique : tips, idées clés, contenus sport et thématiques.

Pour avoir une idée des enjeux :

En 2021, 33 600 Brevets d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (BAFA) et 1 400 Brevets d’Aptitude aux Fonctions de Directeur (BAFD) ont été délivrés.

En quoi va consister ce projet :

La transition écologique est un sujet vite complexe (limites planétaires, accord de Paris, etc.), pourtant il intéresse tout le monde et les moins de 30 ans y sont plus que sensibles et sensibilisés. Comment en parler en colonie de vacances, sans la faire ressembler à l'école, sans transformer les animateurs en maître d’école ? Tout doit se faire dans le plaisir, l'amusement, la fluidité, pour les enfants comme pour les encadrants.

Sur le format des 'Incollables', avec l'ensemble des équipes en charge de la pédagogie et le pôle transition écologique, nous concevrons, testerons et déploierons un kit avec l'essentiel des choses à discuter.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Dans un premier temps, fournissons à toutes nos colos ce kit.

Nous verrons ensuite comment le rendre public.

4 - Une réponse à l'absence de données carbone à l'international

En France, nous avons l’ADEME. A l’international, les infos sont difficiles à trouver. Faisons-le, et rendons-le public !

Pour avoir une idée des enjeux :

Dans certains pays, 100% des denrées alimentaires sont importées, et pourtant, l'évaluation des émissions carbone associées est réalisée avec des données France métropolitaine beaucoup plus favorables.

En quoi va consister ce projet :

Nécessaires à toute évaluation de l'empreinte carbone, les facteurs d'émission sont le taux d’émission moyen de gaz à effet de serre pour telle ou telle activité : un repas, un déplacement, une nuit en refuge, etc. Pour la France, nous les connaissons tous, car l'ADEME les a calculés et compilés dans ce qu'on appelle la 'base carbone'. Hors France, Royaume-Uni et Amérique du Nord, il n'y a rien.

Notre objectif est de mener une étude approfondie sur les facteurs d'émission liés à l'hébergement, à la restauration et aux transports terrestres sur chacune de nos destinations internationales. Cela nous permettra d'y quantifier et d'y comprendre l'impact carbone de nos activités 'terrestres', ouvrant ainsi la voie à des initiatives vraiment durables.

Tous les voyagistes et voyageurs font sans aujourd'hui, réalisant parfois les calculs avec la base carbone de France métropolitaine, qui parfois est trop favorable (quand, dans un pays, 100% des denrées alimentaires sont importées, les facteurs d'émission correspondants sont bien plus grands que les français).

Nous rendrons le résultat de cette étude publique, pour que chaque voyagiste et chaque voyageur puissent eux aussi y voir clair.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Des données publiques pour que personne n'oublie ou sous-évalue le carbone 'terrestre' des séjours à l'étranger.

5 - Un séjour pour faire du sport et co-construire le futur

Du sport signé UCPA bien sûr. Et des temps dédiés pour trouver des idées et solutions de transition écologique.

Pour avoir une idée des enjeux :

45% des 16‑25 ans en France souffriraient d’éco-anxiété. L'action est le meilleur antidote.

En quoi va consister ce projet :

Lancé dans une démarche d'innovation dite ouverte, nous souhaitons concevoir et tester un séjour sportif inédit, mêlant sport et co-construction autour de la transition écologique. Ce séjour d'une semaine, composé d'un mi-temps sport et d'un mi-temps de 'co-construction du futur' animé par un spécialiste de la transition écologique et de l'intelligence collective, vise à explorer de nouveaux imaginaires du sport et du voyage.

Nous concevrons le contenu (avec un spécialiste), et testerons 'grandeur nature' la pertinence de ce concept, déjà en ayant la réponse à la question 'y a-t-il des personnes intéressées par ce type de séjour ?'.

Le futur des vacances ? Il serait exagéré de répondre oui, mais nous sommes convaincus que toutes les rencontres et discussions authentiques que les séjours UCPA font naître depuis bientôt 60 ans sont un point de départ clé.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Des idées et des solutions pour la transition écologique, que nous partagerons.

Une nouvelle offre de vacances sportives (pour nous, pour d'autres aussi).

6 - Des jeux de société très éloignés du Monopoly

Stop aux jeux de société où il faut amasser plus que les autres, contre les autres. Coopérer, s'entraider, c'est fun !

Pour avoir une idée des enjeux :

Il se vend 1 jeu de société par seconde en France ! Beaucoup trop se finissent avec des gagnants et des perdants.

En quoi va consister ce projet :

La transition écologique est aussi une transition sociale : pour un monde en accord avec les limites planétaires et plus juste, beaucoup de modèles économiques et d'usages seront repensés. Jouer est une bonne façon de stimuler les discussions et la créativité citoyenne.

Est-ce que ruiner les autres joueurs pour gagner est un imaginaire adapté ? Est-ce que l'argent, même 'pour de faux', est la seule chose qu'on peut échanger ? La caisse commune ne pourrait-elle pas être enrichie des connaissances, du bien-être collectif ? Y a-t-il des cas de figure où tous les joueurs gagnent ?

3 jeux existants ont retenu notre attention, dont 1, vous vous en doutiez, qui détourne les principes du Monopoly. Ils ont besoin d'être adaptés, retravaillés. Car pour l'un d'entre eux par exemple, une partie dure 5 heures (c’est trop long, n’est-ce pas ?). Plus globalement, ils sont faits par et pour des experts, pas du tout dans une ambiance 'vacances sportives'.

Nous nous associerons à un ludologue professionnel (faire des jeux, c'est du sérieux !) pour adapter ces 3 jeux, puis produiront des exemplaires à tester. Ces jeux seront rendus disponibles en 'open source'.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

3 jeux de société 'open source' qui font la part belle à la coopération, l'entraide, les alternatives à l'argent comme mesure de tout.

7 - La voile légère éco-conçue et fabriquée en France

Démarrons par des pièces simples : safrans, dérives, pagaies. En bois local, facilement réparables

Pour avoir une idée des enjeux :

Du plastique, des matériaux composites, et quand c'est du bois, il a poussé à des milliers de kilomètres : la voile légère doit mieux faire !

En quoi va consister ce projet :

Les fabricants de matériel de voile légère s'adaptent au marché : tout le monde veut du 'pas cher', alors les matières premières sont du plastique ou du composite, fabriqués en série avec des moules onéreux qu'il faut bien rentabiliser. Les planches (surf, paddle, kite surf ...), les bateaux (dériveurs, catamarans) et leurs appendices (safrans, dérives, pagaies, ...) sont devenus des objets jetables. Nous voilà tous coincés dans l'économie linéaire : on achète, on utilise, on jette, et on recommence.

Collectivement, nous pouvons faire différemment, et mieux : des éco-systèmes régionaux avec des savoir-faire artisanaux pour la production et la réparation, des matières premières plus durables et locales (bio-sourcées !).

Avec notre partenaire Studio Endémique, agence bretonne de Design Naval créée en 2022, nous commencerons par de la recherche et du développement : concevoir, produire (de façon artisanale), mettre à l'eau, tester, réparer éventuellement, dès cet été, safrans, des dérives, pales de pagaies.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Moins de plastique, moins de composite.

Beaucoup moins de kilomètres parcourus par la matière première (donc beaucoup moins de carbone).

Plus de connaissances dans la construction d'écosystèmes locaux de production artisanale.

8 - Des colos engagées pour tous !

Un socle “transition écologique” minimal, concret, visible, mesurable, quelle que soit la colo, quel que soit le public !

Pour avoir une idée des enjeux :

1,25 millions d'enfants et d'adolescents sont partis en colos en France en 2022. Toutes et tous devraient profiter d'hébergements, de repas, d'activités éducatives, etc., à la hauteur des enjeux de transition écologique.

En quoi va consister ce projet :

Il y aurait des colos où on se cantonnerait à fabriquer des herbiers ou des hôtels à insectes, d'autres avec du mobilier issu de l'économie circulaire, des partenariats avec la LPO, et même certaines éco-citoyennes ? Pourquoi de telles différences, voire injustices ?

En matière de colo engagée pour la transition écologique, nous avons repéré 3 familles : celles qui ne parlent qu’aux convaincus, celles qui font fuire ces dits convaincus, et les autres, essayant de parler à tout le monde avec un peu de ceci et un peu de cela. La segmentation marketing s’occupe finalement de tout, pendant ce temps-là, l'accès à l'éducation à l'environnement devient inégale.

Quels sont les objets et les pratiques marqueurs de ces 3 types de colo (transport, alimentation, hébergement, mobilier, activités, …) aux yeux des enfants et des parents ? Peut-on les mixer et briser ces silos pour que chaque colo soit engagée, de façon lisible pour les parents et pour les enfants ? La première étape consiste en une étude (au printemps), la 2ème dès cet été est de tester des objets, des usages, des contenus pédagogiques, sur 3 colos 'labos'.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Un socle commun 'transition écologique' incluant restauration, mobilier, mobilité, hébergement, etc., pour toutes les colos (les nôtres, mais pas que !).

Le lancement officiel de nos 3 colos 'labos'.

9 - Une expo itinérante sur l’eau dans les piscines

Rapprochons-nous de la pratique outdoor (rivière, mer, …) et du rôle fondamental de l’eau pour la vie. Avec du beau.

Pour avoir une idée des enjeux :

La moitié des piscines en France a été construite il y a plus de 45 ans, leur vocation était 100% sportive. Rien n'y fait penser à la nature, et pourtant l'eau y est partout.

En quoi va consister ce projet :

Théâtralisons : une piscine, ce sont avant tout des petits carreaux de faïence et du chlore !

Si, cette année en tout cas, il ne sera pas question de théâtre, essayons de mettre de l'art et du beau pour faire entrer la nature dans les espaces “indoor” en parlant du rôle fondamental de l'eau pour la vie et des lieux de pratique sportive de plein air : rivières, lacs, océans et mers.

En partenariat avec Deyrolle, une institution scientifique et pédagogique qui existe depuis 1831 et 'temple' de l’observation de la Nature, nous souhaitons créer une exposition itinérante (nous gérons 24 espaces aquatiques en métropole) : 10 panneaux (adaptés aux ambiances humides), un livret, avec l'ambition de mise en scène comme dans un musée, pour frapper les esprits et les coeurs.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Un imaginaire associé aux piscines renouvelé (on l'écrit avec humilité).

Un lien renforcé entre les pratiques indoor et celles de plein air.

10 - Un atelier de réparation des murs d'escalade

Prises (en plastique) et volumes d’escalade (en bois) s’usent, et la majorité est jetée.

Pour avoir une idée des enjeux :

La grimpe est une des activités sportives qui se développe le plus ces dernières années (40 nouvelles salles par an, la France est leader). Plus vite que sa capacité à réparer, réutiliser, réemployer.

En quoi va consister ce projet :

Plongeons dans l'action pour redonner vie aux prises et volumes d'escalade ! Souvent négligés, ces équipements en plastique et bois subissent l'usure dans la plupart des salles, entraînant leur inutilisation.

Notre mission ? Mettre en place un atelier de réparation afin de prolonger la durée de vie des équipements d'escalade, sur le site de notre multiplex sportif Vitam (près de Genève, côté français). Machines, outils, dispositifs de protection du personnel (beaucoup de poussière).

Sur le bois, nous raisonnerons 'matière' et pas forcément 'matériel sportif' : autour de notre multiplex Vitam, l'équipe a déjà identifié des menuisiers et des gisements de matière, nous essaierons de mutualiser et de créer une dynamique locale.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Nous compterons les achats évités, qui ont pour conséquence du carbone évité et des matériaux moins extraits (bois, pétrole, eau, en tête).

Nous rendrons publique le 'modèle' auquel nous sommes arrivés, pour que fleurissent d'autres ateliers participatifs partout.

Nos 10 projets

1 - Un atelier participatif de réparation de raquettes

Outils et consommables pour que les pratiquants (padel, squash, badminton, tennis) réparent, seuls ou aidés, leurs raquettes.

Pour avoir une idée des enjeux :

En France, il se vend 1 raquette de tennis chaque minute. Une partie de ces achats pourrait être évitée. Sans parler des raquettes de squash, badminton et padel.

En quoi va consister ce projet :

Une raquette se répare et peut durer, peu le font. Joue-t-on moins bien avec du matériel réparé ? Pas sûr. Est-ce tentant d’avoir le matériel dernier cri (qui change tous les 2 ans) ? Sans doute.

S'il existait des espaces dédiés, avec du matériel de qualité, aux tarifs accessibles et permettant de réparer soi-même, de remettre en service des raquettes qui traînaient dans des armoires, est-ce que, collectivement, nous ne consommerions pas moins de raquettes ?

C'est l'ambition du projet que porte notre Club le village à Montigny-le-Bretonneux (78) : créer un 1er atelier participatif, accompagner les pratiquants des alentours, voir ce qui marche et ce qu'il faut améliorer, puis partager toutes ces connaissances pour que partout fleurissent des ateliers participatifs.

Cela commence par l'achat du matériel de réparation et de cordage, des outils et des consommables.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Sur le papier, une raquette de tennis, par exemple, peut durer 20 ans (pour un amateur). Chiche ? Nous compterons les achats évités, qui ont pour conséquence du carbone évité et des matériaux moins extraits (pétrole, eau, en tête).

Nous rendrons publique le 'modèle' auquel nous sommes arrivés, pour que fleurissent d'autres ateliers participatifs partout.

2 - Une solution pour réutiliser néoprène et caoutchouc

Combis néoprène, balles de tennis, squash, padel finissent souvent incinérées. Créons un atelier qui traite localement ce problème.

Pour avoir une idée des enjeux :

150 tonnes de néoprène, soit environ 50 000 combinaisons en néoprènes, sont jetées puis brûlées chaque année en France. 14 millions de balles de tennis sont utilisées chaque année en France : moins de 10% sont recyclées.

En quoi va consister ce projet :

En s’appuyant sur les travaux et guides de la communauté DIY (do it yourself, 'faites-le vous-mêmes') Precious Plastics et en s'inspirant du réseau Low Tech Lab, nous voulons créer un atelier semi-professionnel pour broyer le néoprène et le caoutchouc puis transformer ces granulats (par exemple en tapis de fitness).

Semi-professionnel, car nous nous situerons à une échelle locale, inutile en effet de faire parcourir aux balles et aux combinaisons la France en camion.

Semi-professionnel, car nous nous visons, à terme, que cet atelier et les suivants soient participatifs.

Semi-professionnel, car la capacité de l'atelier sera limitée à 50 kg par jour.

Cet atelier 'pilote' sera implanté sur notre village sportif de Bombannes, en Gironde.

La grande inconnue, donc le gros du travail, sera de trouver des débouchés pour les granulats : des poufs (avec des voiles cousues), des tapis de gym ? Nous avons déjà des pistes.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Nous compterons les kilogrammes de matière qui évitent la déchetterie (donc l'incinération).

Nous rendrons publique le 'modèle' auquel nous sommes arrivés, pour que fleurissent d'autres ateliers participatifs partout.

3 - Un kit “transition écologique” pour les animateurs de colos

Tout ce qu’un animateur de colo doit pouvoir partager sur la transition écologique : tips, idées clés, contenus sport et thématiques.

Pour avoir une idée des enjeux :

En 2021, 33 600 Brevets d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (BAFA) et 1 400 Brevets d’Aptitude aux Fonctions de Directeur (BAFD) ont été délivrés.

En quoi va consister ce projet :

La transition écologique est un sujet vite complexe (limites planétaires, accord de Paris, etc.), pourtant il intéresse tout le monde et les moins de 30 ans y sont plus que sensibles et sensibilisés. Comment en parler en colonie de vacances, sans la faire ressembler à l'école, sans transformer les animateurs en maître d’école ? Tout doit se faire dans le plaisir, l'amusement, la fluidité, pour les enfants comme pour les encadrants.

Sur le format des 'Incollables', avec l'ensemble des équipes en charge de la pédagogie et le pôle transition écologique, nous concevrons, testerons et déploierons un kit avec l'essentiel des choses à discuter.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Dans un premier temps, fournissons à toutes nos colos ce kit.

Nous verrons ensuite comment le rendre public.

4 - Une réponse à l'absence de données carbone à l'international

En France, nous avons l’ADEME. A l’international, les infos sont difficiles à trouver. Faisons-le, et rendons-le public !

Pour avoir une idée des enjeux :

Dans certains pays, 100% des denrées alimentaires sont importées, et pourtant, l'évaluation des émissions carbone associées est réalisée avec des données France métropolitaine beaucoup plus favorables.

En quoi va consister ce projet :

Nécessaires à toute évaluation de l'empreinte carbone, les facteurs d'émission sont le taux d’émission moyen de gaz à effet de serre pour telle ou telle activité : un repas, un déplacement, une nuit en refuge, etc. Pour la France, nous les connaissons tous, car l'ADEME les a calculés et compilés dans ce qu'on appelle la 'base carbone'. Hors France, Royaume-Uni et Amérique du Nord, il n'y a rien.

Notre objectif est de mener une étude approfondie sur les facteurs d'émission liés à l'hébergement, à la restauration et aux transports terrestres sur chacune de nos destinations internationales. Cela nous permettra d'y quantifier et d'y comprendre l'impact carbone de nos activités 'terrestres', ouvrant ainsi la voie à des initiatives vraiment durables.

Tous les voyagistes et voyageurs font sans aujourd'hui, réalisant parfois les calculs avec la base carbone de France métropolitaine, qui parfois est trop favorable (quand, dans un pays, 100% des denrées alimentaires sont importées, les facteurs d'émission correspondants sont bien plus grands que les français).

Nous rendrons le résultat de cette étude publique, pour que chaque voyagiste et chaque voyageur puissent eux aussi y voir clair.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Des données publiques pour que personne n'oublie ou sous-évalue le carbone 'terrestre' des séjours à l'étranger.

5 - Un séjour pour faire du sport et co-construire le futur

Du sport signé UCPA bien sûr. Et des temps dédiés pour trouver des idées et solutions de transition écologique.

Pour avoir une idée des enjeux :

45% des 16‑25 ans en France souffriraient d’éco-anxiété. L'action est le meilleur antidote.

En quoi va consister ce projet :

Lancé dans une démarche d'innovation dite ouverte, nous souhaitons concevoir et tester un séjour sportif inédit, mêlant sport et co-construction autour de la transition écologique. Ce séjour d'une semaine, composé d'un mi-temps sport et d'un mi-temps de 'co-construction du futur' animé par un spécialiste de la transition écologique et de l'intelligence collective, vise à explorer de nouveaux imaginaires du sport et du voyage.

Nous concevrons le contenu (avec un spécialiste), et testerons 'grandeur nature' la pertinence de ce concept, déjà en ayant la réponse à la question 'y a-t-il des personnes intéressées par ce type de séjour ?'.

Le futur des vacances ? Il serait exagéré de répondre oui, mais nous sommes convaincus que toutes les rencontres et discussions authentiques que les séjours UCPA font naître depuis bientôt 60 ans sont un point de départ clé.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Des idées et des solutions pour la transition écologique, que nous partagerons.

Une nouvelle offre de vacances sportives (pour nous, pour d'autres aussi).

6 - Des jeux de société très éloignés du Monopoly

Stop aux jeux de société où il faut amasser plus que les autres, contre les autres. Coopérer, s'entraider, c'est fun !

Pour avoir une idée des enjeux :

Il se vend 1 jeu de société par seconde en France ! Beaucoup trop se finissent avec des gagnants et des perdants.

En quoi va consister ce projet :

La transition écologique est aussi une transition sociale : pour un monde en accord avec les limites planétaires et plus juste, beaucoup de modèles économiques et d'usages seront repensés. Jouer est une bonne façon de stimuler les discussions et la créativité citoyenne.

Est-ce que ruiner les autres joueurs pour gagner est un imaginaire adapté ? Est-ce que l'argent, même 'pour de faux', est la seule chose qu'on peut échanger ? La caisse commune ne pourrait-elle pas être enrichie des connaissances, du bien-être collectif ? Y a-t-il des cas de figure où tous les joueurs gagnent ?

3 jeux existants ont retenu notre attention, dont 1, vous vous en doutiez, qui détourne les principes du Monopoly. Ils ont besoin d'être adaptés, retravaillés. Car pour l'un d'entre eux par exemple, une partie dure 5 heures (c’est trop long, n’est-ce pas ?). Plus globalement, ils sont faits par et pour des experts, pas du tout dans une ambiance 'vacances sportives'.

Nous nous associerons à un ludologue professionnel (faire des jeux, c'est du sérieux !) pour adapter ces 3 jeux, puis produiront des exemplaires à tester. Ces jeux seront rendus disponibles en 'open source'.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

3 jeux de société 'open source' qui font la part belle à la coopération, l'entraide, les alternatives à l'argent comme mesure de tout.

7 - La voile légère éco-conçue et fabriquée en France

Démarrons par des pièces simples : safrans, dérives, pagaies. En bois local, facilement réparables

Pour avoir une idée des enjeux :

Du plastique, des matériaux composites, et quand c'est du bois, il a poussé à des milliers de kilomètres : la voile légère doit mieux faire !

En quoi va consister ce projet :

Les fabricants de matériel de voile légère s'adaptent au marché : tout le monde veut du 'pas cher', alors les matières premières sont du plastique ou du composite, fabriqués en série avec des moules onéreux qu'il faut bien rentabiliser. Les planches (surf, paddle, kite surf ...), les bateaux (dériveurs, catamarans) et leurs appendices (safrans, dérives, pagaies, ...) sont devenus des objets jetables. Nous voilà tous coincés dans l'économie linéaire : on achète, on utilise, on jette, et on recommence.

Collectivement, nous pouvons faire différemment, et mieux : des éco-systèmes régionaux avec des savoir-faire artisanaux pour la production et la réparation, des matières premières plus durables et locales (bio-sourcées !).

Avec notre partenaire Studio Endémique, agence bretonne de Design Naval créée en 2022, nous commencerons par de la recherche et du développement : concevoir, produire (de façon artisanale), mettre à l'eau, tester, réparer éventuellement, dès cet été, safrans, des dérives, pales de pagaies.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Moins de plastique, moins de composite.

Beaucoup moins de kilomètres parcourus par la matière première (donc beaucoup moins de carbone).

Plus de connaissances dans la construction d'écosystèmes locaux de production artisanale.

8 - Des colos engagées pour tous !

Un socle “transition écologique” minimal, concret, visible, mesurable, quelle que soit la colo, quel que soit le public !

Pour avoir une idée des enjeux :

1,25 millions d'enfants et d'adolescents sont partis en colos en France en 2022. Toutes et tous devraient profiter d'hébergements, de repas, d'activités éducatives, etc., à la hauteur des enjeux de transition écologique.

En quoi va consister ce projet :

Il y aurait des colos où on se cantonnerait à fabriquer des herbiers ou des hôtels à insectes, d'autres avec du mobilier issu de l'économie circulaire, des partenariats avec la LPO, et même certaines éco-citoyennes ? Pourquoi de telles différences, voire injustices ?

En matière de colo engagée pour la transition écologique, nous avons repéré 3 familles : celles qui ne parlent qu’aux convaincus, celles qui font fuire ces dits convaincus, et les autres, essayant de parler à tout le monde avec un peu de ceci et un peu de cela. La segmentation marketing s’occupe finalement de tout, pendant ce temps-là, l'accès à l'éducation à l'environnement devient inégale.

Quels sont les objets et les pratiques marqueurs de ces 3 types de colo (transport, alimentation, hébergement, mobilier, activités, …) aux yeux des enfants et des parents ? Peut-on les mixer et briser ces silos pour que chaque colo soit engagée, de façon lisible pour les parents et pour les enfants ? La première étape consiste en une étude (au printemps), la 2ème dès cet été est de tester des objets, des usages, des contenus pédagogiques, sur 3 colos 'labos'.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Un socle commun 'transition écologique' incluant restauration, mobilier, mobilité, hébergement, etc., pour toutes les colos (les nôtres, mais pas que !).

Le lancement officiel de nos 3 colos 'labos'.

9 - Une expo itinérante sur l’eau dans les piscines

Rapprochons-nous de la pratique outdoor (rivière, mer, …) et du rôle fondamental de l’eau pour la vie. Avec du beau.

Pour avoir une idée des enjeux :

La moitié des piscines en France a été construite il y a plus de 45 ans, leur vocation était 100% sportive. Rien n'y fait penser à la nature, et pourtant l'eau y est partout.

En quoi va consister ce projet :

Théâtralisons : une piscine, ce sont avant tout des petits carreaux de faïence et du chlore !

Si, cette année en tout cas, il ne sera pas question de théâtre, essayons de mettre de l'art et du beau pour faire entrer la nature dans les espaces “indoor” en parlant du rôle fondamental de l'eau pour la vie et des lieux de pratique sportive de plein air : rivières, lacs, océans et mers.

En partenariat avec Deyrolle, une institution scientifique et pédagogique qui existe depuis 1831 et 'temple' de l’observation de la Nature, nous souhaitons créer une exposition itinérante (nous gérons 24 espaces aquatiques en métropole) : 10 panneaux (adaptés aux ambiances humides), un livret, avec l'ambition de mise en scène comme dans un musée, pour frapper les esprits et les coeurs.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Un imaginaire associé aux piscines renouvelé (on l'écrit avec humilité).

Un lien renforcé entre les pratiques indoor et celles de plein air.

10 - Un atelier de réparation des murs d'escalade

Prises (en plastique) et volumes d’escalade (en bois) s’usent, et la majorité est jetée.

Pour avoir une idée des enjeux :

La grimpe est une des activités sportives qui se développe le plus ces dernières années (40 nouvelles salles par an, la France est leader). Plus vite que sa capacité à réparer, réutiliser, réemployer.

En quoi va consister ce projet :

Plongeons dans l'action pour redonner vie aux prises et volumes d'escalade ! Souvent négligés, ces équipements en plastique et bois subissent l'usure dans la plupart des salles, entraînant leur inutilisation.

Notre mission ? Mettre en place un atelier de réparation afin de prolonger la durée de vie des équipements d'escalade, sur le site de notre multiplex sportif Vitam (près de Genève, côté français). Machines, outils, dispositifs de protection du personnel (beaucoup de poussière).

Sur le bois, nous raisonnerons 'matière' et pas forcément 'matériel sportif' : autour de notre multiplex Vitam, l'équipe a déjà identifié des menuisiers et des gisements de matière, nous essaierons de mutualiser et de créer une dynamique locale.

Ce que l’on souhaite changer en 1 an :

Nous compterons les achats évités, qui ont pour conséquence du carbone évité et des matériaux moins extraits (bois, pétrole, eau, en tête).

Nous rendrons publique le 'modèle' auquel nous sommes arrivés, pour que fleurissent d'autres ateliers participatifs partout.